Les zones Natura 2000

CAUTERETS ET SES ZONES NATURA 2000

Le réseau des sites classés Natura 2000 est un maillage européen d’espaces naturels identifiés pour la qualité, la rareté ou la fragilité des espèces animales, végétales et de leurs habitats. L’objectif de Natura 2000 est de concilier les besoins écologiques des milieux et des espèces avec les activités économiques, sociales et culturelles qui s’exercent sur un territoire. Deux directives européennes encadrent les actions du réseau : la directive « Oiseaux » du 2 avril 1979 et la directive « Habitats, Faune, Flore » du 21 mai 1992.
Localement, le réseau est présent avec le secteur « Natura 2000 en Vallées des Gaves ». Le territoire de Cauterets fait partie intégrante de ce maillage et quatre sites ont été identifiés comme patrimoine naturel exceptionnel :
·        Le Gave de Pau et de Cauterets.
·        Le secteur Gaube – Vignemale.
·        Le Moun Né de Cauterets et le Pic de Cabaliros.
·        Le secteur Péguère, Barbat, Cambalès.

Pour chacun de ces secteurs il est possible d’obtenir des informations plus en détail et en l’occurrence des fiches « espèces », via la page internet Natura 2000 « Vallées des Gaves » (lien ci-dessous). Nombreuses espèces (animales et végétales) sont présentes sur les secteurs cités ci-dessus mais nous ferons ici un focus sur les chauves-souris identifiées et classées comme « vulnérables » (confrontées à un risque élevé d’extinction à l’état sauvage) par les observateurs du réseau, et d’après la liste rouge éditée par l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) :
·        Le Grand Rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum).
·        Le Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).
·        Le Vespertilion à oreilles échancrées (Myotis emargitanus).
·        Le Vespertilion de Bechstein (Myotis bechsteini).
·        La Barbastelle d’Europe (Barbastella barbastellus).
·        Le Grand Murin (Myotis myotis).
·        Le Petit Murin (Myotis blythii).
·        Le Minioptère de Schreibers (Miniopterus schreibersii)

En fonction de l’espèce, de la période de l’année et de leurs mœurs, elles occuperont différents milieux de vie. Les greniers, combles, arbres creux et grottes serviront de gîtes et de lieux de reproduction. Les vergers, les haies, les forêts, les prairies et autres cours d’eau bordés d’arbres serviront quant à eux de terrains de chasse. Préserver et maintenir un accès à ces différents milieux devient donc un impératif…
Si d’aventure vous découvriez des chauves-souris chez vous, ou dans votre environnement proche, n’hésitez pas à contacter le Parc National des Pyrénées. Les agents sauront répondre à vos questions, et vous proposer des solutions concrètes le cas échéant.

De plus le Parc National des Pyrénées réalise régulièrement des comptages de Chiroptères (chauves-souris) sur le secteur de Cauterets. À titre d’exemple et pour l’été 2024, ont été observés 336 Petits Rhinolophes aux anciens termes de Pauze et 48 Petits Rhinolophes sur le secteur de Mauhourat.
Des animations sont régulièrement dispensées tout au long de l’année et pour tous les publics durant des rencontres thématiques telles que « Le jour de la nuit » ou « La nuit de la chouette », pour ne citer qu’elles.

Pour en savoir plus :
·        Contact maison du Parc National des Pyrénées à Cauterets :
Ouverture du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h
Tél : 05 62 92 52 56

·        Natura 2000 en Vallées des Gaves
·        Plaquette « les chauves-souris, des mammifères fascinants à protéger » de la SFEPM (Société Française Pour l’Étude et la Protection des Mammifères)
·        Conservatoire d’Espaces Naturels Occitanie : Groupe Chiroptères de Midi-Pyrénées (GCMP)



Le saviez-vous ?
Ces petits mammifères inoffensifs et protégés par la loi de protection de la nature de 1976, sont de grands consommateurs d’insectes. Dès le soir venu et durant toute la nuit, les chauves-souris peuvent consommer la moitié de leur poids en insectes variés comme les moustiques, les mouches ou autres papillons de nuit, dont bon nombre de leurs chenilles se développent aux dépens des cultures. Elles sont donc très utiles. La détérioration de leurs habitats et l’utilisation trop généralisée et mal maitrisée de pesticides, sont des facteurs considérables compromettant la survie des espèces.